Atelier définissant les mécanisme de mise en œuvre du comité urbain mixte d’évaluation des cas des violations des Droits de l’Homme

Avec l’appui financier de DIAKONIA RDC, La salle annexe Jean Paul II du diocèse de Boma a servi de carde pour l’atelier définissant les mécanisme de mise en œuvre du comité urbain mixte d’évaluation des cas des violations des Droits de l’Homme organisée ce jeudi 19 décembre 2024 par la Dynamique pour le Droit, la Démocratie et le Développement Durable, en sigle D5/ASBL.
D’entrée de jeu, Maitre Roger MAVUNGU KAMA, Secrétaire Exécutif de la D5 a dans son mot, souhaité la bienvenue à tous les participants et leur a remercié d’avoir répondu présent à l’invitation qui leur avait été lancé mais aussi, il a souligné que leur participation marque leur détermination et l’intérêt qu’ils donnent à la défense et la promotion des droits de l’homme.
Au regard des violations récurrentes des droits Humains dont la population de Boma est victime. Il revient de souligné que la population victimes des susdites violations ne dénoncé pas les présumés auteurs et ne permet pas non plus aux autorités qui sont appelées à prendre des mesures visant à améliorer le respect des droits de l’homme du fait de manque d’information de tout ce qui se passe en termes des violations des droits humains.
Prenant la parole au nom du Maire de la ville de Boma, Monsieur BAKAMBANA, Chef de Bureau et représentant personnel du Maire de la Ville de Boma a, salué l’initiative prise par la Dynamique pour le Droit, la Démocratie et le Développement Durable « D5 » et a rappelé aux autorités judiciaires sur les respects des droits et libertés garanties aux peuples.
Par la suite, Monsieur Gabriel Makiese, Défenseur des Droits de l’Homme a parlé sur la sensibilisation de la population sur les notions des droits de l’homme et estime que la population de la ville de Boma est ignorante. Il a en outre, prôné sur les respects des droits humains et des droits de l’homme et explique le rôle de l’appareil judiciaire vis à vis de la population.
Il a ensuite invité tout le corps judiciaires à bannir les pratiques tendant à restreindre la liberté d’aller et de venir des personnes arbitrairement et souligne que c’est le moment de mettre fin à ce dernier. Peu avant d’appeler le défenseur des droits humains d’accentuer les populations sur les droits qui leurs sont dévolus afin d’acquérir une bonne connaissance sur les notions de justices.
Gabriel MAKIESE a martelé aux responsables des appareils judiciaires à informer les justiciable sur leurs droit.
Cet atelier vise à contribuer à l’amélioration et au respect des droits de l’homme dans la ville de Boma et s’inscrit dans le cadre de la mise en place du comité mixte urbain d’évaluation des droits de l’homme regroupant toutes les parties prenantes, adoption d’un mécanisme de fonctionnement et de collaboration du comité mixte entre acteurs, réfléchir sur le problème des violations des droits humains dans la ville de Boma ainsi que l’adoption des décisions pour remédier aux violations récurrentes des droits de l’homme décriées dans la ville de Boma.
Pour sa part, Arthur MULUMBA, Procureur de la République Près le Tribunal de Paix a dans son allocution invité chacun en ce qui le concerne aux respects des droits humains et invite les acteurs judiciaires à l’humilité et éviter les tiraillements entre défenseur des droits de l’homme et les corps judiciaires.
Monsieur François BENGA NTONDO, Premier Substitut du Procureur de la République du parquet près le tribunal de grande instance de Boma a eu a explicité dans son intervention la problématique lié aux indices sérieux de culpabilité faisant foi au magistrat de restreindre la liberté des personnes et sollicite une franche collaboration entre les défenseurs des droits de l’homme et les acteurs judiciaires de la ville de Boma.
Par ailleurs, Maitre Jean Baptiste NSUMBU, avocat au barreau du Kongo et membre du comité urbain mixte a rebondi sur la problématique des arrestations arbitraires devenue comme manœuvre de monnayage au sein de l’appareil judiciaire dans la ville de Boma et a formulé des orientations au responsable de l’appareil judiciaire.
Revenant sur la question de la vulgarisation sur les notions des droits de l’homme et des arrestations arbitraire, le procureur Arthur MULUMBA a rappelé que, cette sensibilisation revient au défenseur des Droits de l’homme car la mission d’un magistrat est constaté les infractions ensuite procédé à l’instruction et précise que le mandat de comparution est une invitation qu’un magistrat pouvait exercer à n’importe qu’elle personne.
Le procureur Arthur MULUMBA a invité les magistrats à veiller sur cette pratique tendant à restreindre de façon arbitraire la liberté des personnes et a insisté sur les garanties de droits de la population et explique en outre que le mandat d’amener est une pièce de procédure et non une pièce d’arrestation.
Il est à noter que celle les magistrats a le droit et le pouvoir de restreindre la liberté d’une personne.
Cet atelier de réflexion a été sanctionné par la présentation du comité urbain mixte d’évaluation des Droits de l’Homme aux membre de comités observatoires des cas de violations des droits de l’homme installé dans tous les quartiers de la ville de Boma.